Contenu

Maudites

Résumé
Fille de harkis et de culture musulmane, Jeannette Bougrab mène le combat pour les valeurs de la République et la laïcité, remparts de plus en plus fragiles face à la montée inexorable de l'islamisme. Des rues de Paris aux provinces les plus reculées du Pakistan ou du Yémen, le mal est mondial. Mais partout où nous emmène Jeannette Bougrab, des héroïnes se lèvent pour le combattre, souvent au péril de leur vie. Malala, Nada, Elisabeth... Ces jeunes musulmanes rencontrées et filmées à travers le monde ont le courage de se soulever contre l'archaïsme de sociétés patriarcales et la volonté des Etats d'appliquer la Charia. C'est à toutes ces petites flammes dressées contre la brutalité des hommes que Jeannette Bougrab prête sa voix de femme révoltée. Ce livre intime et pudique est aussi un livre de combat et d'amour : elle y parle avec un rare courage de sa mère mourante, mariée de force à 13 ans et qui a su rompre le cercle de la violence à l'égard des femmes pour permettre à sa fille de devenir une femme libre, éduquée et émancipée. A travers son histoire et celle de ces victimes exemplaires, Jeannette Bougrab a su composer un récit poignant et précis, un réquisitoire contre ceux qui demeurent silencieux face aux violations les plus criantes des droits des femmes.

Pas disponible en CD.

Durée: 5h. 6min.
Édition: Paris, Albin Michel, 2015
Numéro du livre: 30833
ISBN: 9782226316684
CDU: 301

Documents similaires

Durée : 5h. 4min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 21917
Résumé:La gauche caviar ? Une accusée. Une fausse gauche qui dit ce qu'il faut faire et ne fait pas ce quelle dit. Une tribu tartuffe et désinvolte, ajoute-t-on, qui aime le peuple et qui se garde bien de partager son sort. Pourtant cette gauche taxée d'hypocrisie joue un rôle important dans l'Histoire. Un rôle positif ? Hier, oui. Aujourd'hui, beaucoup moins. Il y eut toujours dans le mouvement républicain et progressiste des " éléments bourgeois " qui ont adopté la cause des classes populaires. Ce petit groupe a souvent fait la différence. Dans ses rangs, on compte Voltaire, La Fayette, Victor Hugo ou Léon Blum, à l'étranger, Keynes ou Kennedy et, dans la France des années 2000, nombre d'intellectuels, de journalistes, de patrons ou de politiques. En 2006, qu'en est-il ? L'argent-roi qui domine depuis les années 1990 a entraîné dans les tourbillons de la mondialisation ces dissidents de la classe dirigeante qui se sont peu à peu coupés des réalités. Une superbourgeoisie s'est constituée en aristocratie de l'argent, réunissant les élites de droite et souvent de gauche, pendant que le reste de la population se repliait dans la condamnation d'une modernité toujours plus injuste. Et la gauche caviar a abandonné son rôle de charnière, de passeur, c'est-à-dire son rôle historique. A l'inverse des expériences du passé, elle a été incapable de réduire le chômage, de vaincre l'exclusion, d'assurer l'égalité des chances. Elle a oublié le peuple. Bobos de tous les pays, interrogez-vous !
Durée : 3h. 22min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 24523
Résumé:Le terrorisme moderne n'est pas né d'une perversion absolue. C'est même le premier pays démocratique, la France de la 1re République, qui a inventé le terrorisme politique en 1793-1794. Et de nos jours encore, les démocraties jouent un rôle essentiel dans la propagation du terrorisme à l'échelle mondiale, ne serait-ce qu'à travers leurs médias et certaines actions de leurs services secrets. Cet ouvrage propose un grand nombre de déclarations et de documents dont beaucoup sont inédits en français. Des Tupamaros uruguayens jusqu'à Ben Laden et aux Brigades rouges italiennes, les documents reproduits ici apportent de véritables arguments à une critique de fond des politiques terroristes. En commençant par les distinguer : Terreur révolutionnaire, terrorisme d'Etat, terrorisme de libération nationale, terrorisme fondamentaliste... Pour éradiquer le terrorisme, il va falloir livrer non pas une guerre, comme l'a voulu George W. Bush, mais un combat politique, incluant l'économie, le social, l'éthique même. Les armes seules n'y pourront rien.
Durée : 8h. 11min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 22476
Résumé:Placée dans le seul contexte économique, la vieillesse n'est plus envisagée qu'en termes de contraintes, de charges et d'inutilité. La grande défausse des Etats permet un véritable génocide gériatrique sans culpabilité, parce que lorsqu'on est vieux on doit mourir. Un génocide silencieux perpétré grâce aux incohérences et aux maltraitances qui font tous les ans plus de morts que la canicule. De la prise en charge défaillante des vieux aux urgences à l'hécatombe des mauvaises orientations, sans parler des euthanasies, " tellement courantes, dit un médecin, que pour s'en convaincre il suffit d'aller dans les hôpitaux ", tout contribue à accélérer leur fin. Ceux qui survivent à l'hôpital se retrouvent dans des maisons de retraite inadaptées à leur prise en charge. Abandonnés sans soins dans des établissements sous-dotés en personnel, les vieux dénutris, sous-médicalisés et surmédicamentés ne font pas long feu. La justice ne condamne que rarement ces " dysfonctionnements institutionnels ". La vie d'un vieux, au pire, ça vaut deux ans avec sursis. L'Etat se désengage d'autant plus volontiers du problème qu'il veut privatiser le secteur. Reste à savoir à qui profite le crime...
Durée : 5h. 42min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23246
Résumé:Marie Pezé a ouvert la consultation Souffrance et travail en France à Nanterre en 1997 première d une vingtaine qui ont vu le jour un peu partout en France. Pendant treize années elle y a reçu des patients aux profils les plus divers du cadre sup à la simple secrétaire de l aide soignante au chef comptable tous ceux que l on appelle les « Ressources humaines ». Dans ce livre elle leur donne la parole pour rappeler d abord que le travail n est pas une valeur en voie de perdition. Qu au contraire s il peut sauver aussi bien que tuer c est parce qu il occupe une place centrale dans nos vies et dans notre société. Marie Pezé dresse ce constat terrible : les troubles liés au travail se généralisent et s aggravent ; des pathologies comme la mort subite au travail habituellement réservées aux hommes touchent désormais de jeunes femmes ; enfin l hyper-productivisme devient la règle de fonctionnement dans toutes les entreprises fragilisant l ensemble des salariés. Ce livre est d abord une galerie de portraits : Agathe l aide-soignante qui veut par dessus tout préserver la sécurité des patients hospitalités Solange l assistante de direction propulsée sur un plateau téléphonique qui tente de se plier aux exigences contradictoires du management Serge le cadre sup qui ne sent vivant que dans la surcharge de travail François juriste d entreprise qui a tenté de se suicider sur son lieu de travail parce qu il « n y arrivait pas ». Et bien d autres... En nous faisant entrer dans sa consultation Marie Pezé nous permet de décrypter des situations de leur donner du sens. De comprendre par exemple que la notion de harcèlement seule n explique pas pourquoi certaines personnes comme Solange consentent à des situations intenables ; ou encore que la solitude voire la folie comme dans le cas d Agathe sont le lot de ceux qui veulent défendre un travail bien fait ; ou encore qu une rationalisation excessive conduit à un tel appauvrissement du travail effectué que les individus concernés peuvent se mettre à adopter des conduites criminelles. Au fil de ces chroniques Marie Pezé nous laisse entrevoir la difficulté pour la psychanalyste qu elle est d affronter une telle lourdeur sociale. Et elle prévient : « Les Ressources humaines sont en danger ». C est pourquoi elle insiste sur l évolution de cette consultation celle des outils de diagnostic et sur le travail pluri-disciplinaire accompli avec les juristes et les médecins du travail. Et elle interpelle les managers et les responsables des ressources humaines : en nous faisant entrer dans sa consultation en présentant ses outils de diagnostic elle invite chacun à sa mesure à prendre sa part de responsabilités.
Lu par : Etienne Maignen
Durée : 10h. 3min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 22758
Résumé:Voilà un livre qui ne se contente pas des constats habituels sur la crise du syndicalisme. L'auteur, chercheur à l'Institut de recherches économiques et sociales (Ires), fait une analyse plutôt critique de la situation française. Selon lui, les syndicats ont conclu un véritable "pacte faustien" avec l'Etat au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ils ont accepté l'instauration de critères de représentativité qui autorisent des syndicats minoritaires à signer des accords. Ils ont également admis le principe de la représentation proportionnelle, qui les place "dans un état de concurrence permanente" et favorise la "guerre de tous contre tous". Chaque syndicat est en effet incité à se démarquer idéologiquement et tactiquement des autres organisations de salariés et à dénoncer leur action, plutôt qu'à travailler avec elles. Ces règles ont permis aux centrales syndicales reconnues comme représentatives d'être assurées de leur survie, en dépit de la baisse de leur nombre d'adhérents. Mais cela les a également menées à abandonner leur fonction de représentation des salariés et à laisser l'Etat mener la danse à leur place. Résultat: même si elle est également liée à d'autres facteurs économiques et sociaux, la crise du syndicalisme a été "plus précoce et plus radicale" en France que partout ailleurs en Europe.
Lu par : Geneviève Cail
Durée : 12h. 47min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 25392
Résumé:En retraçant l'évolution des mentalités et la lente conquête du confort, cette enquête vous fera découvrir l'histoire des mille et un objets qui vous sont familiers, la manière dont vos ancêtres mangeaient, dormaient - jamais totalement allongés -, comment ils se lavaient et s'habillaient. Elle vous livrera les clés de nos habitudes et de nos expressions : pourquoi dit-on entre la poire et le tramage, n'y voir goutte ou peau de balle et balai de crin Pourquoi pend-on la crémaillère ? Savez-vous que le préfet Poubelle avait déjà inventé le tri sélectif - avec un conteneur spécial pour les huîtres ! - et que les chaises à porteurs fonctionnaient comme nos vélibs ? Ce livre vous révèle toute une société, avec ses usages, ses mythes et ses symboles, tout cela avec le charme du langage de l'époque, nommant la porte l'huis, une marmite une chaudière, un bois de lit un charlit.
Durée : 6h. 53min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 24348
Résumé:Après la mort de son père, Didier Eribon retourne à Reims, sa ville natale, et retrouve son milieu d'origine, avec lequel il avait plus ou moins rompu trente ans auparavant. Il décide alors de se plonger dans son passé et de retracer l'histoire de sa famille. Évoquant le monde ouvrier de son enfance, restituant son ascension sociale, il mêle à chaque étape de ce récit intime et bouleversant les éléments d'une réflexion sur les classes, le système scolaire, la fabrication des identités, la sexualité, la politique, le vote, la démocratie... Réinscrivant ainsi les trajectoires individuelles dans les déterminismes collectifs, Didier Eribon s'interroge sur la multiplicité des formes de la domination et donc de la résistance. Un grand livre de sociologie et de théorie critique.
Lu par : Manon
Durée : 1h. 49min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 30864
Résumé:Ce bref essai raconte la transformation des trains et des gares. Il montre comment un service pratique et bon marché, desservant l'ensemble du territoire, s'est reconverti en entreprise calquée sur le modèle aérien avec ses réservations obligatoires, ses offres low cost et ses galeries commerciales. Décrivant ses errances dans les «trains déclassés» et ses attentes infinies gare Saint-Lazare, Benoît Duteurtre nous fait voir le revers du TGV. Il ne cache pas sa nostalgie des buffets de gare (transformés en Starbucks Coffee) ou des wagons-lits (sacrifiés sur l'autel de la rentabilité). Mais, surtout, il bouscule certaines urgences de notre société comme le démantèlement des services publics, la passion des marques, l'obsession sécuritaire ; tout ce qui contribue à asservir nos vies en éliminant la part d'imprévu et de poésie.
Durée : 11h. 5min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 22230
Résumé:" Nous sommes montés dans le train à grande vitesse de la modernité sans trop nous en apercevoir et, lorsque nous regardons par la fenêtre, le paysage défile si vite que nous n'arrivons plus ni à le lire ni à le retenir. J'ai l'impression que nous sommes devenus des spécialistes de l'oubli... " Vingt-sept ans après la publication du Village retrouvé (1979), l'ethnologue Pascal Dibie publie Le Village métamorphosé. C'est de nouveau de Chichery, en Bourgogne, où il réside depuis son enfance, qu'il tire des observations ayant valeur universelle. Un voyage hallucinant, profond, au cœur de notre rurbanité naissante. II nous invite à revisiter notre société qui vit une des plus grandes mutations de son histoire millénaire. S'intéressant à nos actes les plus modestes, à cette banalité qui inscrit les jours de nos vies dans le long calendrier de l'histoire, l'auteur décrit un quotidien où le monde des signes et des aménageurs de paysages est roi, où la voiture, la cybernétique et la consommation sont maîtresses de nos têtes, de nos temps et de notre économie, où la religion s'abstrait jusqu'à accepter le changement des rites funéraires et à nous laisser exclure nos morts, où l'agriculture se " scientifise " à outrance et nos paysages se patrimonialisent... Une antique société se meurt, l'égoïsme de chacun s'affirme et ce qui fut le paysan, l'homme en pays, devenu hautement technicien et déculturé, réussit à s'insérer dans la brume de la mondialisation qui le gagne et le dévore. Cette ethnologie déguisée en récit, où se croisent pensées brutes et carnets de terrain, portraits de maîtres et réflexions profondes, inscrit Le Village métamorphosé parmi les plus grands ouvrages de Terre Humaine.
Lu par : Simone Marazzi
Durée : 5h.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 28513
Résumé:C'est le récit d'une femme que la vie n'a pas épargnée, voire a profondément meurtrie depuis son plus jeune âge. Le genre de vie dont beaucoup ne se relèvent jamais vraiment. Une enfance difficile auprès de parents toxiques et abusifs, la violence subie, l'inceste et le silence meurtrier, l'enfer de la drogue, de la prostitution à 17 ans, et l'alcoolisme pour tenter de tenir le coup, vaille que vaille. Un lent suicide, une mort certaine à soi-même. Avec au fond d'elle une honte et un dégoût de soi qui l'enfonce plus encore. Pourtant, Laurence a puisé dans ces expériences douloureuses une immense force qui l'a toujours poussée à continuer de vivre, à repartir, à trouver les clefs pour avancer, coûte que coûte. Sur ce chemin de croix, l'amour gratuit et désintéressé, la confiance en la vie, l'accompagnement de psychothérapeutes puis la sophrologie ont été de puissants leviers sur lesquels elle a pu s'appuyer pour se relever. Elle veut les partager aujourd'hui avec tous ceux qui souffrent, à leur manière, de ces hontes et de ces complexes qui empêchent de vivre avec plénitude. Pendant des dizaines d'années, sa vie est une succession de chutes et de renaissances. Un parcours raconté sans pathos, avec pudeur et dignité. Sa singularité tient à l'analyse en profondeur qu'elle peut en faire grâce aux outils de développement personnel qu'elle expérimente depuis.
Durée : 2h. 15min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 25110
Résumé:Des voix toujours plus nombreuses s'élèvent pour demander que les malades incurables souffrant de handicaps très lourds ou de douleurs invalidantes chroniques se voient reconnaître, comme c'est déjà le cas dans certains pays, le droit de mettre fin à leurs jours avec l'aide de médecins. Le débat est régulièrement relancé par les médias relayant les appels de patients désespérés, mais aussi de leur famille ou des équipes soignantes qui se sentent abandonnées face à un choix tragique : se mettre hors la loi en "donnant la mort" ou bien "laisser souffrir mille morts". Entre le maintien du statu quo par crainte qu'un pas vers "l'euthanasie active", même sévèrement encadrée, n'ouvre à d'incontrôlables dérives et le cas extrême de la Suisse où des sociétés privées peuvent faire de la publicité pour un service de "suicide assisté", quel parti adopter ? Luc Ferry et Axel Kahn mettent en perspective les arguments qui plaident pour ou contre une évolution de la loi en ce domaine. Philosophe et ancien ministre, Luc Ferry est notamment l'auteur de Vaincre les peurs. Médecin généticien, auteur de nombreux essais, Axel Kahn a notamment été membre du Comité consultatif national d'éthique.
Lu par : Louis Belon
Durée : 3h. 52min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 24590
Résumé:La République est paradoxale. Elle place l'égalité des droits au cœur de ses valeurs. Mais, confrontée à l'immigration et à la diversité culturelle, elle tend d'abord à oublier ses propres principes, avant de céder à leur application dans les plus mauvaises conditions. Au final, elle réussit ce tour de force : consolider une législation ouverte tout en creusant le ressentiment chez ceux qu'elle accueille. Loin de s'essouffler, cette mécanique paradoxale continue à entretenir des mythes (" immigration choisie ", " quotas ", etc.) et à masquer l'étendue des discriminations dont souffrent les immigrés et les Français de couleur. C'est au contraire à une véritable politique de l'égalité qu'appelle cet essai, capable d'appréhender les enjeux du futur (les migrations de circulation, l'intégration de l'islam, l'adaptation de dispositifs d'affirmative action...) en demeurant fidèle aux principes de la République.